Cela peut parâtre paradoxal et tout à fait contre-intuitif, mais la douleur peut nous inciter à agir et à réagir… à condition de ne pas s’y résigner.
Ainsi, les douleurs rhumatismales ont longtemps été considérées, notamment pour les personnes âgées, comme une fatalité et le monde médical avait tendance à penser qu’il valait mieux laisser le corps et les articulations au repos.
Ou alors pour atténuer la douleur quand elle devient trop invasive, prescrire des antalgiques accompagnés quelquefois d’anxiolytiques.
Mais l’inaction pas plus que les médicaments ne sont des solutions qui permettent de se détacher de la douleur pour s’en libérer.
Deux démarches peuvent être entreprises pour « faire de la douleur son alliée » :
1- La pratique d’une activité physique régulière
2- Des thérapies non invasives telles que la réflexologie et le shiatsu
Dans ce 4ème numéro de mon blog, je vais vous parler des bienfaits d’une activité physique régulière pour « domestiquer » les douleurs et la prochaine fois j’aborderai le thème des thérapies non invasives
LES BIENFAITS d’UNE ACTIVITE PHYSIQUE REGULIERE
Contrairement aux idées reçues, l’exercice physique est fortement recommandé y compris pour les personnes souffrant de troubles des articulations (rhumatismes, arthrite, fibromyalgie…)
En effet, il faut savoir que lors d’une activité physique, le corps libère des endorphines qui agissent comme un anti-douleur et un anti dépresseur.
On retrouve ces endorphines notamment dans le cerveau, la moelle épinière et le système digestif.
Comme les opiacés, et en particulier la morphine, les endorphines ont une capacité analgésique et procurent une sensation de bien-être.
Comme vous le savez, je suis professeur de stretching, de barre au sol et de gymnastique dynamique et je fais en sorte, pendant les cours, que chacun ressente, cette sensation de bien-être liée à la libération des endorphines.
Mon objectif est que mes adhérents tirent profit des bienfaits de mes cours dans la vie de tous les jours.
Ma méthode ? Je suis attentive à la respiration, aux postures et à la façon de se tenir de chacun.
Au-delà du mouvement que je montre, mon but est que chacun puisse corriger de lui-même les postures ou les placements inadaptés (Exemples : ne pas oublier de baisser les épaules en même temps qu’on lève les bras, de basculer le bassin pour éviter de tirer sur les lombaires…)
J’ai pu constater, avec les participants qui me suivent depuis de nombreuses années les effets positifs à long terme sur « l’apprivoisement » de la douleur : moins de problèmes au niveau des lombaires, des cervicales, moins de tensions au niveau musculaire…
Et bien sûr, savoir adopter les bonnes pratiques pour ne pas réveiller la douleur, en particulier éviter les torsions en cas de hernie, d’inflammation des lombaires ou des cervicales
Je vous donne rendez-vous dans le prochain numéro de mon blog et je vous parlerai de mon expérience de praticienne de shiatsu et de réflexologue dans l’apprivoisement et le traitement de la douleur
